La veillée

Des milliers de pèlerins ont participé à la procession aux flambeaux. Ce jeudi 25 célèbre le 400ème anniversaire de la présentation de Ste Anne à Yvon Nicolazig.

A une heure avancée, Yvon Nicolazic rentre d’Auray. Il est seul, comme d’habitude, il a son chapelet à la main. Au moment de dépasser la croix qui, depuis, porte son nom, à environ 600 m. de sa maison, il voit apparaître de nouveau la Dame mystérieuse /…/ Elle appelle Yvon Nicolazic par son nom et lui adresse quelques paroles très douces, comme pour dissiper ses craintes. Puis elle prend la direction du village, tenant à la main son habituel flambeau allumé. Yvon la suit sans hésiter dans le chemin. Il égrène son chapelet. A l’approche de la ferme, la Dame mystérieuse s’élève soudain dans l’air et disparaît. Jusque-là, aucune apparition n’a duré aussi longtemps, et jamais Yves n’a été aussi impressionné.

Plus tard dans la nuit, la Dame mystérieuse lui apparait à nouveau et lui révèle son nom : « Me zo Anna Mamm Mari, je suis Anne mère de Marie ».

Père Joseph Mahuas, « Yves Nicolazic, le voyant de Ste Anne »

Le jour J

La procession est, comme tous les ans, impressionnante: avec les bretons en costume, les bannières, le son des binious et des bombardes, et bien sûr les prêtres en grand nombre accompagnés des évêques bretons, sous la présidence de Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez dans l’Orne.

Même sous le ciel gris, la ferveur des cœurs est tangible. Les chants bretons s’élèvent avec fierté vers le ciel.

 

 

 

Témoignage de guides

Parmi ces pèlerins, de jeunes adultes vivent et découvrent pour la première fois le Grand Pardon. Une douzaine de guides aînées en formation, âgées d’une vingtaine d’années, viennent de toute la France mais aussi de Roumanie, de Belgique et de Suisse. Elles se sont senties très bien accueillies au sanctuaire comme dans toute la petite ville qu’elles ont trouvée très investie pour l’évènement.

Les guides -aînées ont  été heureuses de rendre service le jeudi soir pour créer le chemin de lumière afin de guider tous les porteurs de flammes (qui n’étaient pas olympiques !). Elles ont été impressionnées  par l’importance de ce Pardon. En effet, les jeunes filles n’imaginaient pas « le lien réel entre culturel et religieux ». « Quand on voit toutes ces personnes en costume, la diversité des pèlerins, on voit Dieu incarné dans le monde« . Elles ont découvert l’histoire de Ste Anne et la grandeur du culte qui lui est rendu. Par ailleurs, elles ont  été touchées par les confessions proposées tout au long de la soirée et le 26. Ce qui redonnait du sens, selon elles, au mot « Pardon ».

De plus, la procession du Grand Pardon les a beaucoup impressionnées tout comme la ferveur des chants en breton.

Sur le plan pratique, elles ont apprécié la belle organisation de la cérémonie.

Rendez-vous le 26 juillet 2025 pour la messe de clôture du jubilé !

L’interview de Père Gwénaël