La Conférence des évêques de France estime que la mesure proposée par le gouvernement le 2 décembre,

proportionnée à la capacité d’accueil des édifices, bien que contraignante, est applicable.

Elle impose de « laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale

et de n’occuper qu’une rangée sur deux ».

Concernant le culte

  • Les messes sont donc célébrées avec les consignes sanitaires; masque, gel hydroalcoolique et distanciation sociale.
  • Les fidèles peuvent aussi venir se recueillir dans les églises pour effectuer des prières personnelles ou déposer des cierges.
  • Les confessions et les sacrements des malades peuvent être célébrés dans les mêmes conditions que lors du premier confinement en respectant les gestes barrières.
  • Par ailleurs, au-delà des cérémonies, la vie spirituelle est soutenue, sous toutes les formes possibles.  Notamment, les familles sont invitées à vivre des temps de prière, en lien avec le temps liturgique.

Concernant la catéchèse et la formation pour adultes :

Depuis la fin décembre, une dérogation  autorise les activités encadrées à destination des personnes mineures dans les salles à usage multiple. Il s’agit uniquement de mineurs, enfants ou adolescents. Des temps de prière et de liturgie de la Parole peuvent peuvent être proposés dans les églises.

La formation continue des adultes, est admise dans ces salles à usage multiple.

Concernant le service de la charité et la présence auprès des personnes les plus fragiles :  

La crise économique qui a accompagné la crise sanitaire va accroître la précarité, tandis que le confinement provoque l’isolement de beaucoup : sur ces deux fronts, l’engagement et le témoignage de l’Église seront portés ; les prêtres entourés des paroissiens développeront une pastorale d’accueil, d’écoute et surtout de charité auprès des personnes isolées ou en détresse.

Le lien social, sous toutes les formes possibles, est à préserver : visite aux malades avec les précautions nécessaires, appels téléphoniques, aide aux courses des personnes en situation de nécessité, permanence dans les églises pour une écoute et un accompagnement spirituel, organisation de maraudes en ville, etc…

Face à tous les dangers qui nous entourent, nous voulons rappeler ce que dit le Pape François dans Fratelli Tutti, sa récente encyclique « Tous frères » :

« Nous, croyants, nous devons tous le reconnaître : l’amour passe en premier ;

ce qui ne doit jamais être mis en danger, c’est l’amour ; le plus grand danger c’est de ne pas aimer. »

 

  • Toutes les propositions du diocèse conjuguées sous différentes formules:

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