Le sanctuaire de Sainte Anne d’Auray a accueilli, ce samedi 19 septembre, la rencontre diocésaine de rentrée.

Tous les acteurs pastoraux du diocèse : prêtres et diacres, membres des conseils pastoraux et missionnaires de pays, membres des Groupes d’Animation Paroissiale (GAP), responsables et membres de services, mouvements, communautés, centres spirituels, laïcs en mission ecclésiale (en paroisse et en milieu scolaire) ainsi que les chefs d’établissements d’enseignement catholique y étaient conviés.

Le matin, des échanges en groupe.

L’après-midi:

  • 2 témoignages en lien avec le confinement:

 -Maurice, employé chez Orange, a mal vécu son confinement, dans la solitude et l’ennui. Le psaume 90 l’a beaucoup soutenu: « Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut et repose à l’ombre du Puissant, je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! » C’est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique. (…) »

– Le Père Gwénaël Airault, recteur de Theix, a apprécié le support des nouvelles technologies. Il a aussi redécouvert une démarche qui se faisait autrefois et qui se fait encore à l’étranger. Après avoir vécu la fête de Pâques de façon isolée, il est allé rencontrer et bénir les familles et les maisons, accompagné d’un paroissien de chaque quartier qui avait pris le soin de prévenir ses voisins par un petit mot glissé dans les boîtes aux lettres. Un agenda allégé et une autorisation de circuler en tant que prêtre lui ont ainsi permis de prendre le temps de ces rencontres, dans le strict respect des mesures sanitaires. Une expérience positive pour lui mais également pour les paroissiens impliqués.

  • Une intervention de Mgr Raymond Centène, notre évêque

En cette période de rentrée pleine d’incertitudes, Mgr Centène a proposé une relecture de cette crise « apocalyptique« , dont le sens étymologique signifie « révélation ». Cette crise a, en effe,t permis de révéler les faiblesses et les fragilités de notre monde mais aussi de mettre en lumière notre rapport à Dieu.

« Le progrès  s’est révélé incapable de gérer les problèmes générés par le progrès lui-même« . Tout l’optimisme hérité des philosophes des « Lumières » s’est effondré et « oblige à un nouveau paradigme« .

« Le rôle du chrétien est d’espérer ».

« Espérer une écologie dont l’homme fait partie. Une écologie qui replace l’humanité au centre de la Création et qui en respecte les lois ». Car « tout se tient », comme l’a rappelé notre évêque en citant le pape François et son encyclique « Laudato Si ». Avec la nécessité de « réapprendre à vivre avec la nature et non contre ellede faire la paix avec la Création et le Créateur et non dans le désir de se faire dieu à la place de Dieu ».

Pour cela, il est bon de « redécouvrir la Parole de Dieu qui retrace l’histoire de Dieu dans l’histoire des hommes« . Une histoire où « l’homme se place souvent dans le péché et s’égare lui-même mais Dieu a toujours renouvelé son alliance envers les hommes.  Car Dieu est maître du temps et de l’Histoire ».

Au cours des siècles, les pandémies ont souvent entraîné un changement de civilisation.

Et si cette pandémie nous permettait de « reconstruire un monde nouveau fondé sur l’Espérance« ?

  • Présentation de quelques projets diocésains

– Le projet « Christus Vivit », présenté par Soeur Agnès-Marie, est bâti sur la conscience missionnaire de chaque baptisé : par son baptême, chaque membre du peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire. Les paroisses intéressées étudient ce qui fait leur richesse et ce qu’elles aimeraient enrichir, en mettant en place 1 ou 2 objectifs par an, sur du moyen terme.

– la formation Athénée: un cursus philosophique, théologique, artistique, écologique se met en place… 6 séances de 2h, en 4 points du Morbihan.

-un « pôle jeunes » regroupe désormais la pastorale des jeunes et les Aumôneries en Enseignement Public: « l’union fait la force ». Ce pôle  rejoint les collégiens, les lycéens mais aussi  les étudiants.

  • Messe d’envoi