Saint Vincent Ferrier, saint patron de la ville de Vannes, est mort  le 5 avril 1419, dans une maison de la place Valencia. Alors qu’il est très malade et épuisé, une tempête empêche le prêtre dominicain de regagner l’Espagne après avoir prêché pendant tout le carême. La place  vannetaise a pris le nom de la ville natale de ce saint grand prédicateur, conseiller du pape et des rois, également guérisseur. Il a sillonné l’Italie, la Suisse, la France et bien sûr la Bretagne, sur l’invitation du duc.

Il appelle à la conversion et à la paix.

« En janvier 1418, il arrive en Bretagne. Il parcourt le duché à dos d’âne ; il prêche à Nantes d’abord, puis, entre autres villes, à à Pontivy, Quimperlé, Saint-Pol de Léon et Morlaix. Partout la foule est si dense qu’il lui faut prêcher sur les places publiques.

D’après Albert Le Grand, il prêchait en sa langue maternelle, « néanmoins nos bas-bretons l’entendaient aussi bien que s’il eût parlé à chacun d’eux en son propre langage. »

Le périple de Vincent Ferrier se termine à Vannes. Il y tombe malade; la duchesse de Bretagne elle-même accourt à son chevet. Vincent s’éteint le 5 avril 1519, son corps est inhumé dans la cathédrale. On y vénère toujours ses reliques. » (diocèse de Quimper et Léon – Saint Vincent Ferrier)

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