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Vierges et saints de Quimper: plus de 80 faïences sacrées.

 Une exposition exceptionnelle  pour retrouver Marie, Anne, Yves, Efflam, Corentin

En Bretagne, saintes et saints font partie du quotidien: témoignages d’une foi profonde, leurs effigies veillent sur les chemins, calvaires, fontaines, carrefours et rues mais aussi sur les foyers domestiques, sous l’aspect de fragiles statuettes en faïence de Quimper.

Né sur les bords de l’Odet, au tout début du XVIIIe siècle, cet art du feu a très vite contribué à la renommée de Quimper.

Riche en terre, eau et bois, éléments indispensables à la fabrication, le village de Locmaria (rattaché plus tard à Quimper) voit éclore une première manufacture de faïence en 1708 : la Grande Maison. De l’atelier sortent poteries, vaisselle utilitaire, pipes mais aussi, très rapidement, des statuettes de Vierges à l’Enfant comme l’extraordinaire Intron Varya Ros Peden, datée de 1733 et signée par Louis La Rosse.

Au XVIIIe siècle, la faïence est en plein essor et de nouvelles manufactures ouvrent leurs portes. La production de la statuaire religieuse se perpétue en série grâce à des moules précieusement conservés avant que la collaboration, au XIXe siècle, entre faïenceries, sculpteurs et peintres, ne favorise de nouveaux décors et de nouvelles formes.

Après une période d’essoufflement, la production repart au XXe siècle. Elle sera relancée grâce aux artistes, souvent bretons, que les manufactures attirent dans une saine émulation artistique : René Quillivic, Fanch Caujan, Robert Micheau-Vernez, Anie Mouroux et bien d’autres seront de cette aventure. Quelques-uns, entrepreneurs, s’émancipent en fondant leurs propres ateliers ou faïenceries et créent souvent des pièces uniques. Aujourd’hui, les grandes maisons quimpéroises ont fusionné sous le nom emblématique de Faïencerie Henriot-Quimper.

Quelques artistes contemporains collaborent toujours avec cette grande manufacture et perpétuent un savoir-faire vieux de plus de trois siècles.

Dans la galerie du cloître au sein du sanctuaire de Ste Anne d’Auray.

À la marge de cette exposition temporaire, la Galerie du Cloître présente les collections du sanctuaire de Sainte-Anne-d’Auray.

  • Au rez-de-chaussée, le Trésor présente des ex-voto – objets de toutes sortes offerts par les pèlerins en remerciement à Sainte-Anne. Dont 3 maillots offerts par des champions de la Petite Reine. En savoir plus
  • Au 1er étage, les riches collections du lieu sont mises en valeur au fil d’un parcours chronologique, l’histoire du site.

A découvrir en famille, grâce au parcours enfant.